Saviez-vous qu’en 2012, on estimait que 27% des jeunes âgés de 15 et 29 ans étaient proches aidants d’un membre de leur famille ou d’un ami au Canada et qu’au Québec, 26% des jeunes proches aidants vont commencer leur rôle de proche aidant entre 6 et 12 ans ? Quelle est donc la différence entre un proche aidant et un jeune proche aidant? En fait, ils peuvent avoir les mêmes charges et responsabilités qu’un proche aidant adulte, comme s’occuper des rendez-vous médicaux d’un parent malade, prendre en charge les repas de la famille, s’occuper d’un frère/sœur ayant un handicap ou d’un grand-parent en perte d’autonomie.
Tout comme les proches aidants adultes, le soutien d’un proche a des impacts sur la vie des jeunes proches aidants. Leur vie sociale et scolaire, la réalisation de leur projet de vie/rêve/ambition, leur besoin de vivre leur jeunesse ou le début d’un premier emploi peuvent en être affectés. Ils sont aussi susceptibles de vivre différentes formes de deuil, de voir leur équilibre familial en être bouleversé et de vivre de l’intimidation par les pairs. Cependant, être un jeune proche aidant peut aussi apporter des aspects positifs à leur vie, tels que le sentiment d’être utile, une meilleure connaissance de soi, le développement d’une grande maturité ainsi que des liens familiaux forts.
Comment peut-on soutenir les jeunes proches aidants?
Vous pouvez reconnaître leur réalité et leur donner une visibilité. L’APPAD et d’autres acteurs de la santé développent des outils pour mieux les soutenir, sensibiliser l’entourage comme les amis et l’école, leur donner l’espace pour se raconter, leur offrir des accommodements adaptés à leur situation et bien plus encore !
Alexis Vandal, intervenante APPAD
Source: L’APPUI & Le Magazine Kare



